Bonjour.
Comme certains l'on déjà vu je bricole un petit bidule pour Scar.
un héros bretonnien.
Et comme je suis un putain de psychopathe (allôoooo) bah je lui ai fait une jolie monture et surtout un fluff a tomber par terre.
Behold the story of Atalbert the third!
Né de François de Perrache et d'Eloïse de Montluc, Atalbert fut le troisième fils d'une fratrie conséquente.
Enfin troisième est un bien grand mot. En effet Héloïse avait déjà perdu deux filles en couche et un garçon avant l'âge de 3 ans avant sa naissance.
Il passa son enfance auprès de ses parents, dans le comté de Perrache, qui se trouve sur la route entre Quenelles et Parravon à apprendre ce que peut apprendre un troisième fils; c'est à dire a ne pas être là au mauvais endroit, au mauvais moment et survivre du mieux possible au cas où.
N'ayant pas a suivre l'éducation religieuse ou militaire de ses frères on le vit beaucoup a cheval dans la campagne a transmettre des messages et a aider les métayer a gérer le comtat.
Atalbert a donc eu une éducation frustre d'écuyer soit lire, écrire, savoir se battre (mais pas trop) chasser (un peu) et se garder des catastrophes (être sur le passage de son grand frère ou de son père, faire des enfants illégitimes en fait tout ce qui fait un bon fils de famille noble pauvre).
Arrivé a 17 ans et voyant que ses frères se portaient du mieux possible et donc ne pouvant ni devenir seigneur ni entrer dans les ordres; ces deux rôles étant dévoués a ses ainés, il décida de partir a l'aventure et de se couvrir de gloire profitant du départ d'un groupe de chevalier pour l'Arabie.
Le comtat de Perrache n'étant guère riche il lui fut donné une carne comme monture, une armure légère rapiécée, une épée ayant appartenu a un ancêtre oublié trois jours de vivres et un bon coup de pied au cul.
Suivant L'un des fils de l'un des nobles de Quenelles Atalbert parti le cœur léger sachant qu'ailleurs ne pouvait être pire que le château famillial.
Vous me direz pourquoi partir pour l'Arabie?
En fait lors de la croisade contre Jaffar qui est maintenant plus légende qu'autre chose, nombre de chevaliers du Graal et de quêteurs célèbres périrent sur ces terres inhospitalières et païennes. Et donc sur leur passage poussèrent chapelles de la la dame et autres reliquaires de saint chevalier qu'il fallu ensuite entretenir et parfois même défendre contre pillards et monstres.
Et comme la Brettonie produit plus de chevalier qu'elle peut en entretenir elle en envoie régulièrement défendre les Kraks que le Reikland possède là bas, respectant ainsi de vieux traités, et surtout vénérer la dame et briquer les ossements de martyrs.
Comme dans toute aventure le chemin vers le continent mystérieux ne se fit pas sans embûches.
En effet lors de la traversée de la Tilée pour rejoindre les ports du sud alors que son ost fut prise a partie par l'armée d'un nécromant en maraude il tua d'un coup (certainement chanceux) un sergent mort vivant qui allait lâchement occire de dos un des nobles de haut rang de Quenelles qui, comme lui, fuyait la famille faute de débouché politique.
Les deux jeunes hommes se lièrent rapidement d'une amitié comme seule les hommes d'armes peuvent en forger une. Toujours l'un protégeant les arrières de l'autre; toujours l'autre défendant les intérêts de l'un.
Atalbert apprit très vite auprès de son compagnon plus fortuné les bases de la vie de chevalier et surtout l'art du combat en armure lourde que son père lui avait interdit car seul bénéfice des ainés futurs seigneurs.
Après plusieurs batailles où il réussit a survivre tout en maintenant son ami en vie il commença a se faire un nom et un jour après avoir sauvé une énième fois le cul d'un de ces nobles à la cervelle légère il réussit a gagner le titre de chevalier.
Chevalier errant certes mais chevalier quand même.
Le Chevalier Atalbert le troisième faisait ses débuts.
Ses aventures en Arabie pourraient très bien remplir trois volumes entiers dont un seul concernant les belles arabéenes et leurs charmes légendaires mais là n'est aps notre propos.
Lors d'un séjour à Siwa, éminente ville portuaire, les nobles de l'ost d'Atalbert se retrouvèrent entrainés dans un tournoi. Plus ou moins forcés par le gouverneur du lieu, Ibn Al Khatib, sous le fallacieux prétexte que s'il voulaient passer plus en avant ils devraient vaincre ses généraux.
Atalbert n'étant pas un "vrai" noble ne put y participer mais son ami y fut bien obligé.
Lors de son combat Atalbert vit son preux compagnon repoussé dans ses derniers retranchements par le commandant de la garnison de Siwa le Général Zhur. Qui finit par mettre son ami a terre par traîtrise en lui jetant une poignée de sable a la figure.
Aveuglé il fut désarmé et projeté au sol par son adversaire, levant son cimeterre pour l'achever
Sentant son sang bouillir Atalbert se jeta dans l'arène et arrêta le coup demandant justice pour ce geste sans honneur.
Le gouverneur, amateur de beaux combat autorisa Atalbert à combattre à la place de son ami.
Le combat semblait Bien mal engagé pour Atalbert qui faisait bien deux pieds et au minimum 100 livres de moins que son adversaire.
MAlgré la différence de carrure des protagonistes le combat dura bien plus longtemps que prévu, aucun des adversaire ne réussissant a prendre le dessus. Zhur passant des attaques dévastatrices très souvent déjouées par l'esquive presque inhumaine d'Atalbert. qui répondait par des attaques rapides et précises.
Au bout de deux heures un ibis blanc se posa entre les deux combattants a bout de souffle.
Voyant là un signe d'Ormazd, Al Khatib fit cesser le combat et, déclarant qu'Atalbert s'était bien battu pour un premier combat dans l'arène il constata le match nul.
Pas vexé pour deux ronds le général Zhur, qui savait reconnaitre un grand adversaire, ajouta dans un rire qu'il avait vu des lions moins courageux que lui ce qui flatta beaucoup Atalbert.
Un peu moins son ami mais je digresse...
Quelques jours plus tard Atalbert reçut du gouverneur et du général une paire de lionceaux qui avaient été capturés dans le désert.
Se souvenant de ce qu'il avait vu lors de ses longues promenades dans la campagne perrachoise il se mit a nourrir les deux animaux et a les élever comme on élèverait un chien.
Bien des années plus tard lorsque les animaux atteignirent leur taille adulte il se rappela avoir vu a Zandri dans le quartier elfe un chariot tiré par deux lions identiques mais blancs. Il y retourna accompagné de ses animaux et se fit fabriquer une selle adaptée. Il se mit alors au travail pour dresser ses lions en tant que montures.
Cela ne se passa pas facilement mais après quelques mois il réussit dans son entreprise et fut quelques batailles plus tard nommé Atalbert "Le lyon de quenelles".
Après une dizaines d'années a écumer l'Arabie ou d'autres pays il fut rappelé d'urgence a Perrache où l'attendait de bien tristes nouvelles.
En effet son père et son frère ainé s'étaient entre-tués lors d'un duel, le fils ayant défié son père pour la seigneurie.
En même temps Atalbert apprit de la bouche de sa mère la mort prématurée de son second ainé, emporté quelques années plus tôt par une maladie peu recommendable pour un membre du clergé.
Il eut alors a batailler un peu contre les fils de son oncle, le comte de Montluc, comtat voisin du sien qui, le croyant mort en Arabie, voulurent annexer Perrache à leur seigneurie mais il eut le dessus.
Le fait de se faire charger par deux lions furieux et un cavalier tout aussi déchainé y furent pour beaucoup.
Devenu seul héritier mâle de Perrache, Atalbert partit pour Quenelles afin de faire serment de vassalité envers Tancred de Quenelles qui le nomma en vertu de son droit de naissance comte de Perrache. Afin de montrer son contentement de voir un Quenellois revenir couvert de gloire d'Arabie Tancred autorisa aussi Atalbert a prendre le lion comme emblème sur ses armoiries.
Atalbert le troisième était devenu Atalbert comte de Perrache dit "le lyon de Quennelles"
Pour ceux qui sont du genre TL;DR voici les photos
en sachant que le bouclier doit encore décoré (d'une licorne) et qu'il y a encore du travail...